Devenir rédactrice web SEO

La FRW offre un parfait mélange de théorie et de pratique. Avec mes compétences d’enseignante, j’ai trouvé les bases de la rédaction web réellement accessibles. La partie technique, liée au SEO, m’a paru plus complexe puisque je n’y connaissais rien. Pour autant, je ne me suis jamais sentie perdue durant mes apprentissages. Les leçons de Lucie sont claires et explicites, le support visuel simplifie la compréhension, et les exercices proposés aident rapidement à mettre nos connaissances en application.

Le véritable atout de cette formation, c’est tout ce qui gravite autour. La mise en place d’un binôme pour mieux travailler, la correction d’exercices pour gagner en confiance, l’accès aux notes de chaque cours pour se rassurer, les master classes disponibles en replay, la réactivité de l’équipe, les permanences visio, le groupe privé pour se créer un début de réseau, les bonus pour approfondir d’autres sujets. Tout cela ouvre un autre regard sur les possibilités qui s’offrent à nous à travers ce métier. C’est un véritable atout pour construire sa carrière sur des bases solides et savoir dans quelle direction aller. Création d’entreprise, maîtrise d’outils techniques, réalisation d’audits, de plannings éditoriaux, démarchage client, tarification : vous trouverez dans cette formation tout ce dont vous avez besoin pour vous lancer sereinement.

J’attire toutefois votre attention sur un point : pour suivre la formation, comme pour exercer ce métier, je pense qu’il est indispensable d’être autonome et discipliné. Personne ne vous forcera à débuter la prochaine leçon ou à rendre vos exercices. Prenez donc le temps de bien réfléchir avant de vous y inscrire et de définir les raisons qui vous poussent à le faire. Acheter une formation est une chose, la suivre assidûment en est une autre. La FRW m’a permis de changer de voie et de vie, mais je reste persuadée que ce tremplin n’ouvrira des portes qu’à celles et ceux qui sauront en tirer profit.

Pour ce qui est de l’organisation, j’ai débuté ma formation en rédaction web SEO avant de quitter l’Éducation nationale. Cela m’a permis de conserver mon salaire de prof tout en me formant le soir, le week-end et pendant les vacances. L’obtention d’une partie de mon CPF (Compte Personnel de Formation) m’a donné la possibilité de m’inscrire à la formule Liberté Pro. Le contenu est le même que celui de la formule Liberté classique, mais il faut terminer la formation en 3 mois au lieu de 6. Autant vous dire que j’étais contente de voir les vacances d’été arriver, car le rythme était très soutenu avec la responsabilité de mon double niveau à plein temps. À moins d’avoir beaucoup de temps libre, je vous recommande plutôt de suivre la formule classique (idéalement, avec le pack accompagnement).

Septembre 2021, j’arrive au bout de la FRW. Pour avoir une meilleure idée de ce qui m’attend, je décide de rédiger un premier article bénévole pour le webzine Celles Qui Osent. Recherche de mots-clés, écriture, optimisation d’images, métadonnées, intégration… Je m’occupe de tout, toute seule, pour la première fois. 2 ans plus tard, cet article est toujours dans le top 10 de Google, mais ce que ce succès ne montre pas, c’est qu’il m’a fallu 3 jours pour obtenir ce résultat. À ce rythme, la notion de rentabilité me semble bien lointaine.

Puisque c’est en faisant qu’on apprend, je crée mon auto-entreprise et obtiens mon premier contrat dans la foulée. Une ancienne élève délègue certains de ses articles sur le groupe privé de la FRW. Marketing d’influence et cryptomonnaie. Je n’y connais rien, mais je suis formée pour chercher. Je lui propose mes services, elle est ravie de m’aider à débuter et elle va même m’apprendre à éditer ma toute première facture. J’écris deux fois plus vite, mais je ne suis toujours pas une fusée. Le client est content, l’article est bien positionné et je suis payée. Payée pour écrire depuis mon salon. Cette fois, c’est mon ancienne vie qui me paraît bien lointaine.

Durant les semaines qui suivent, j’accepte tout ce qui passe : plomberie, viticulture, hôtellerie, éducation. É-du-ca-tion. On peut écrire pour des sujets qu’on aime et qu’on maîtrise, apparemment. Je me suis lancée il y a 4 mois, je l’ai crié sur tous les toits, et je touche déjà le SMIC. J’ai retrouvé du temps libre, de l’énergie, et le plaisir de me lever le matin. Victoire.

Les mois suivants, je me permets de refuser certains contrats, car je comprends que j’ai le choix. Je vends mes premiers audits et plannings éditoriaux, je rédige dans l’univers du podcast, je m’inscris sur une plateforme de freelances et je signe mon premier gros contrat. J’exerce depuis 7 mois et je réalise en moyenne 2000€ de chiffre d’affaires par mois. Une fois les charges déduites, je retrouve mon salaire de prof.

À ce stade, deux solutions s’offrent à moi : poursuivre sur ma lancée, ou profiter de la liberté que m’offre le statut d’auto-entrepreneur. La deuxième option m’appelle. Je ne garde qu’un ou deux contrats et je pars vivre en Équateur. Je suis bénévole dans une auberge de jeunesse, face à la mer, et je rédige environ 5h/semaine pour subvenir à mes besoins. J’ai du temps, à présent. Alors je me dis qu’il est peut-être temps, justement, d’utiliser tout ce que j’ai appris pour moi, et non pour des clients. 

Je m’associe à Solène, une autre podcasteuse formée par la FRW, et nous créons le programme 30 jours pour créer ton podcast. Planning édito, page de vente, séquences d’e-mails… C’est dans nos cordes ! Et si vous lisez ces lignes, c’est parce que mes compétences en rédaction web SEO m’ont aussi permis de créer et d’optimiser ce site de A à Z.

Deux ans après avoir été formée, j’aime toujours autant la rédaction web et le SEO. Mais ce qui me passionne par-dessus tout, c’est le statut d’indépendant et la puissance du réseau. J’ai obtenu 80% de mes contrats grâce au bouche-à-oreille et je prends soin de transmettre les missions que je ne souhaite pas remplir à d’anciens profs devenus rédac’. La boucle est bouclée.

Et maintenant ? Je vais probablement continuer de tout mélanger. La rédaction web SEO et le podcast, pour moi-même et pour les autres. Avoir le choix est un luxe, aimer son travail l’est tout autant. Il m’aura fallu 4 ans pour sauter le pas de la reconversion. Alors aujourd’hui, j’en profite pleinement.